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Souveraineté alimentaire

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Le projet ALEMI - Rester ici, Travailler ici, Réussir ici

La SYSED et les ONG locales ADESC et Gandia de Balantes ont porté le projet de lutte contre les migrations irrégulières financé par l'Union Européenne intitulé : Alternatives Endogènes aux Migrations Irrégulières (ALEMI).

 

Ce projet avait pour objectifs de :

 

       - Lutter contre les migrations irrégulières des jeunes Sénégalais de la région de Kolda en favorisant le développement agricole qui permet à la fois de produire de la nourriture et de développer une économie locale.

 

       - Influencer les politiques publiques agricoles locales et nationales pour une meilleure prise en compte des intérêts des paysans face à la montée en puissance de l’agrobusiness connu pour l’accaparement des terres et la réduction des surfaces cultivables par les exploitants familiers qui constituent la grande masse des producteurs du Sénégal.

 

La Fédération des Jeunes Producteurs Agricoles du Fouladou est née en 2013 pour pérenniser le projet qui s'est achevé cette même année. 

 

 

Nous soutenons toutes les démarches entreprises par SYSED et la FJPA dans le but d'aider les paysans de cette fédération et, plus largement, l'ensemble des paysans de la région de Kolda dans leur objectif d'atteinte de la souveraineté alimentaire.

Reportage de 2STV sur le projet ALEMI

Reportage de 2STV sur la cellule de commercialisation de l'oignon de la FJPA

Qu'est-ce que la souveraineté alimentaire ?

Extrait de la Déclaration de Nyéléni, Forum pour la souverainete alimentaire Nyéléni 2007 Sélingue, Mali :

 

La souveraineté alimentaire place ceux qui produisent, distribuent et consomment une alimentation locale et saine au coeur des systèmes et politiques alimentaires, agricoles, d’élevage et de pêche, en lieu et place des exigences du marché et des transnationales qui réduisent l’alimentation à des simples produits échangeables sur le marché mondial. Elle offre la possibilité de construire une stratégie de résistance et de démantèlement d’un système à la fois inéquitable et non durable qui conduit tant à la sous-nutrition chronique qu’à l’augmentation rapide de l’obésité.

 

La souveraineté alimentaire suppose le respect du droit à l’alimentation – le droit des populations à une nourriture saine, respectant les cultures, produite selon des pratiques respectueuses de l’environnement et des droits sociaux. Elle reconnaît le droit des populations à participer au processus de décision et à définir leurs propres systèmes d’alimentation, leurs pratiques agricoles, d’élevage et de pêche. Elle défend les intérêts des générations futures et suppose des relations sociales égalitaires, libres d’oppression, entre les hommes et les femmes, les peuples, les groupes raciaux et les classes sociales. Elle encourage une véritable réforme agraire et défend l’accès et le partage des terres productives, loin de la menace de privatisation et d’expulsion.

 

La souveraineté alimentaire défend les intérêts, le droit à l’alimentation et celui de produire des populations et communautés, incluant celles sous occupation, dans des zones de conflits, celles qui font face ou qui reconstruisent après des désastres naturels, aussi bien que celles socialement et économiquement marginalisées, comme les dalits, les peuples indigènes et les travailleurs migrants. La souveraineté alimentaire donne un cadre politique permettant des pratiques de production, de cultures, d’élevage, de pêche, de pastoralisme et des systèmes d’alimentation définies par les communautés locales.

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